Entre ombres et lumières, lucidité et aveuglement, blessures et cicatrisations, c’est l’histoire du balancement perpétuel de la vie humaine que j’essaie de raconter dans mon travail. Les contrastes sont ainsi très présents dans mes photos, lesquelles s’attachent à faire concorder artificiel et naturel dans une sorte de complémentarité entre les traces de l’humain et de ce qui ne dépend pas de lui… Je veille donc constamment à faire jouer les éléments naturels (ciel, fleuve, soleil, animaux, etc.) avec les empreintes humaines dans le paysage urbain quotidien.

La base de chaque photo est donc très réaliste mais — tout comme dans nos vies qui se nourrissent de rêves, de fictions et de récits — j’essaie également de mettre en scène le début d’une histoire en me servant de lieux connus et moins connus, tout en faisant croire d’une certaine manière qu’on est ailleurs, afin de laisser s’exprimer librement l’imagination de l’observateur.

M’efforçant, à la manière du poète René Char, de rendre l’ombre aussi élégante que la lumière, je m’attache à faire briller ce qui est sombre et, dans le même mouvement, à assombrir ce qui brille trop intensément.



Stairway to heaven, Liège, mai 2015

Descente, Liège, avril 2015

Tours, Liège, janvier 2015

Passages, Liège, avril 2015

Abri, Liège, janvier 2015

Cages, Liège, mai 2015

Noyades, Liège, avril 2015

Textuel, Liège, mai 2015

Révolutions, Liège, mai 2015

Guerres, Liège, mai 2015

L’amour (n’) est (pas) mort, Paris, novembre 2015

Autoportrait, Liège, mai 2015